Une semaine plus tôt, un
autre sondage Elabe[4]
pour BFMTV publié le 20 juin 2018 faisait remarquer qu’une majorité
(61 %) de Français juge que la politique migratoire et d’asile de
la France est trop laxiste. 70 % des personnes interrogées étaient
largement opposées à l’accueil sur le sol français des migrants
économiques.
Le
11 janvier 2018, le site de L’Express[5] publiait les résultats d’une
enquête aux relents tout aussi fulminants : « Les Français, toutes
générations confondues, demandent au gouvernement une politique migratoire
plus sévère. En effet, 6 personnes sur 10 sont favorables à un
durcissement de la politique menée en la matière. Le rythme d’immigration
est-il trop élevé ? Oui, à 64 % (et jusqu’à 79 % chez les
Français les moins diplômés). Faut-il permettre le vote des étrangers aux
élections locales ? Non, à 60 %. Supprimer le regroupement familial ?
Oui, à 57 %. Mettre fin aux accords de Schengen ? Encore oui, à
66 %. » En clair, la majorité des Français sont prêts à renoncer
à l’Europe pour fermer leurs frontières aux étrangers.
Ensuite, présenter le
migrant comme une source d’insécurité et de pauvreté pour les populations
d’accueil est une contrevérité bassement entretenue par beaucoup d’hommes
politiques sur le Vieux continent. Et c’est surtout une peur infondée qui
a été battue en brèche par plusieurs rapports scientifiques émanant même
des chercheurs européens. D’après une étude publiée le 20 juin 2018
dans le magazine Sciences advences,
relayée par le site francetvinfo.fr[6], 3 chercheurs
français démontrent que les migrants ne sont pas un fardeau pour les économies
européennes. Bien au contraire ! Leurs recherches s’appuient sur les
données statistiques de 15 pays de l’Europe de l’Ouest, dont
la France, sur une période de trente ans (1985-2015). « L’étude
démontre qu’une augmentation du flux de migrants permanents à une date
donnée produit des effets positifs jusqu’à 4 ans après : le PIB par
habitant augmente, le taux de chômage diminue et les dépenses publiques
supplémentaires sont plus que compensées par l’augmentation des recettes
fiscales. Le co-auteur du rapport, Hippolyte d’Albis, directeur de
recherche au CNRS, s’explique : « Trente ans d’accueil de
demandeurs d’asile dans les 15 principaux pays d’Europe nous révèlent qu’il n’y
a pas eu d’effets négatifs. Évidemment il y a un coût, ces personnes vont être
logées, parfois recevoir une allocation, mais cet argent va être redistribué
dans l’économie. Il ne faut pas voir qu’un côté, nous on a vu le côté des
impôts et on a vu que ça se compensait[7]. »
Et au-delà du fantasme
créé autour de la situation actuelle, c’est bien le profil démographique
de l’Afrique de demain qui fait peur à l’Occident. Et cela en
plusieurs points. D’après une étude de l’Institut français d’études
démographiques (INED), rapportée par Le Monde[8],
la population africaine doublera en 2050 pour atteindre les
2,5 milliards d’habitants, et même quadruplera en 2100 (avec
4,4 milliards de personnes). À cette date, selon les projections
de l’INED, 1 homme sur 3 dans le monde sera africain. Est-ce un
cadeau ou un fardeau ? Est-ce une chance ou une charge ? Les pays
africains de la zone franc (PAZF) s’inscrivent pleinement dans
cette dynamique démographique. Deux d’entre eux font partie du top 3
mondial : le Niger avec 7,68 enfants par femme (1er
au monde) et le Mali (3e avec 6,53 enfants par femme),
contre une moyenne mondiale de 2,5. Les PAZF fournissent les plus gros
contingents de migrants africains vers l’Europe, du fait de
l’aggravation de la pauvreté de leurs populations, de l’instabilité de leur
système politico-institutionnel, de l’insécurité grandissante dans la bande
sahélo-saharienne, de la mauvaise gouvernance, du chômage endémique de leur jeunesse,
de l’échec de leur système éducatif…
Dans ce contexte, les
premières lignes de la défense des frontières européennes sont
en Afrique. Il faut donc tout faire pour retenir les candidats africains à
la migration dans leur pays d’origine, ou tout au moins les inciter à ne
pas quitter les pays de transit. À des décennies – voire à un
siècle – de cette « tragédie humaine » qui se jouerait à
grande échelle, l’Europe se prépare à contrer la déferlante marée
humaine à ses frontières : discours musclés, fermeture des frontières
avec érection de murs surélevés de barbelés, d’alarmes et de caméras
thermiques[10],
renforcement des patrouilles avec des chiens renifleurs[11], et j’en passe et des
meilleures. Tout est bon, rien n’est de trop, pour durcir la politique
migratoire. Résultats des courses : la crise des migrants est née. Et nul
ne peut présager de son intensité et de son ampleur dans les
prochaines années.
Diantre ! Au XXIe siècle,
au cœur du monde moralisant et moralisateur, l’homme détraqué chasse et
pourchasse l’homme traqué, avec braques et matraques. Pourtant, pendant
plusieurs siècles, et cela continue encore sous d’autres formes, l’Afrique
s’est ouverte au reste du monde, en particulier aux explorateurs et
aux colonisateurs européens, à tel point qu’elle fut pillée et dépouillée
de toutes ses ressources ; et ses enfants, les plus valides,
furent emportés et déportés contre des fadaises. Mais tout cela relève
du passé, d’un lointain passé dont on n’a cure sur le Vieux continent. Et
pendant ce temps, les dirigeants africains, rompus à la corbeille et
corrompus à l’oseille, peinent à offrir l’espoir à leur population. Pour tenter d’échapper au piège de la pauvreté, les
jeunes Africains laissés sur le bas-côté, continuent à fuir en masse
leur continent, au péril
de leur vie, à la recherche de l’eldorado européen qui n’est en réalité
que mirage et outrage.
Les
drames en Méditerranée ne se comptent plus. La mort s’est banalisée
au point d’être une évidence. Et ces mouvements humains
« volontaires » se font dans des conditions inhumaines avec leur
cortège de pénitence et de supplice. Pour s’en convaincre, il
suffit juste de visiter Lampedusa, Ceuta, Melilla, les fonds des mers, le
désert du Sahara, les forêts maghrébines, les coffres (même les
pare-chocs) de ces milliers de voitures et les cales de ces bateaux
traversant mers et océans, pour faire la rencontre des centaines voire des
milliers d’Africains, affamés, assoiffés, asphyxiés, apeurés, violentés,
dépouillés, embastillés, torturés, qui y laissent leur seul
dernier soupir. Les martyrs de
la Méditerranée ? On en parle comme si c’était une anecdote, un
marronnier de la presse. Tellement dramatique que la maire de Lampedusa,
Giusi Nicolini, eut une formule terrible : « On n’a plus
de place, ni pour les vivants ni pour les morts[12]. »
Rien que sur cette île italienne, « porte d’entrée » de l’Europe
et reconnue pour être « le plus grand cimetière marin
du monde », il a été extirpé des entrailles de la Méditerranée
17 000 cadavres de migrants en 20 ans. Là, les morts ne
se comptent plus. Même la mer s’en rassasie. Dans un dernier geste
funeste, elle se déleste quotidiennement de ses restes indigestes avec un zeste
de compassion céleste. Les quelques rares rescapés de cette folle odyssée
sont refoulés par Frontex[13]
pour ne pas fouler le sol européen.
Il
faut que l’Europe le comprenne une fois pour toute. Rien n’arrêtera les
migrants, ni la mort, ni la prison, ni l’humiliation. Pour eux, tout sauf le
retour bredouille au bercail. Un migrant algérien résume bien
leur détermination : « On dit qu’il vaut mieux être mangé par
les poissons que par les vers.[14] »
Tout un symbole du désespoir de la jeunesse africaine face à l’incapacité
injustifiable de leurs gouvernants à les prendre en charge et au refus
catégorique des dirigeants européens de les accueillir, ou tout simplement de
leur porter secours.
À l’évidence, la
migration est aujourd’hui le problème numéro un de l’Europe. La peur
de l’étranger – voleur, tricheur, terroriste –, l’obsession furieuse
de l’islam, le repli identitaire, la montée du populisme et
de l’extrémisme sont une réalité sur le Vieux continent. L’objectif
clairement affiché par les dirigeants européens est de maîtriser, à défaut
de limiter drastiquement, les flux migratoires sur leur sol en empêchant
les migrants africains de traverser la Méditerranée. La formule européenne
peut se résumer ainsi : un oui mou et flou pour le
« droit d’asile » et un non catégorique et ferme pour
« l’immigration économique ». Et dans ce contexte, les pays de
la zone franc constituent un enjeu essentiel pour la France du fait
qu’ils abritent les principaux points de départ vers l’Europe.
Dans un dossier consacré
à la question, l’hebdomadaire Jeune Afrique
décrypte la politique africaine du locataire actuel
de l’Élysée : « Le président
français [Emmanuel Macron] est
un grand séducteur. Mais
ses gestes hautement symboliques en faveur du continent sont
subordonnés à un objectif prioritaire : la
lutte contre les vagues migratoires.[15] » D’ailleurs, un de
ses anciens compatriotes, le défunt Premier ministre socialiste
Michel Rocard, ne disait-il pas à qui veut l’entendre que « la France
ne peut pas accueillir toute la misère du monde[16] » ?
Aujourd’hui, au regard de la recrudescence des positions identitaires et de
l’incandescence de la situation sécuritaire en Europe, on peut dire, sans
risque de se tromper, que « la France veut fermer sa porte à la
misère du monde. » D’autant que, là aussi, la situation économique et
sociale des populations reste toujours fragile dix ans après la crise
financière de 2008. Selon le baromètre du Secours populaire (SPF)[17], 1 Français sur 5 ne
mange pas à sa faim. Cette précarisation s’accentue au fil
des ans : « 39 % des interrogés déclarent avoir déjà connu
une situation de pauvreté dans leur vie, contre 37 % en 2017 et 35 %
en 2015.[18] »
Au cœur des
préoccupations des Français figure aussi en grande place la question
migratoire, comme rappelé d’ailleurs un peu plus haut. Cependant, il faut
reconnaître que les attentats terroristes de ces dernières années ont
profondément bouleversé le rapport des Français aux étrangers. La droitisation
de la société s’accentue. Les inégalités sociales se creusent. L’orage
gronde dans les chaumières (42 % des richesses produites sont dans les
mains de 5 % des ménages.) Les feuilles se détachent des arbres, les
jambes enlacent les bras, les bras tombent dans les mains, les mains enserrent
la gorge, les fourmis s’invitent dans les souliers, les patients réconfortent
les médecins, les larmes coulent sur les visages... Les partis politiques
de gauche, traditionnellement humanistes et pacifistes, ne sont même plus
l’ombre d’eux-mêmes. Les dernières campagnes électorales ont emporté le peu
de singularité qui leur restait. Chez les socialistes, on cède sans gêne
meubles et immeuble[19] pour renflouer des
finances à la peine. Les communistes, quant à eux, préfèrent rester
à l’étroit dans leurs locaux[20]. Ils ont mis
au placard la vieille idéologie marxiste-léniniste en privilégiant un
rencart avec la féérie de la mondanité[21].
Que les temps sont
durs en France ! L’économie est en surchauffe. Et la croissance tire
la langue. Il y a aujourd’hui au moins 9 millions de pauvres dans
ce pays, soit l’équivalent de la population cumulée de trois pays
africains de la zone franc (Centrafrique, Congo et Guinée équatoriale).
Trois millions d’enfants français sont concernés par cette précarité, soit
autant que la population de Dakar ou de Bamako. D’après une étude de
l’Institut français pour la santé et la recherche médicale (Inserm)[22], entre 10 000 et
20 000 décès seraient liés au chômage chaque année
en France. Pour le patron du SPF Julien Lauprêtre, « le
sentiment de vulnérabilité s’enracine dans la société française. » Selon
un sondage réalisé par son association et l’Ipsos[23], 4 Français sur 5
craignent que leurs enfants connaissent la pauvreté. Le président
Emmanuel Macron a engagé le 13 septembre 2018 le virage social de
son quinquennat en lançant un vaste plan de lutte contre la
précarité, doté d’une enveloppe de 8 milliards d’euros[24], avec l’ambition de ne
plus transmettre la pauvreté en héritage. En effet, il faudra six générations
pour qu’une famille se sorte de la pauvreté en France.[25]
Le journal Le Monde, dans son éditorial du
16 décembre 2017 titré “Accueil des migrants : l’honneur de
la France est en jeu”, fait remarquer que « sur le terrain, c’est une
politique migratoire très dure qui est en application. […] À Calais
(Pas-de-Calais), la police n’hésite pas, dans la froidure de l’hiver, à
jeter les couvertures des 700 exilés et à détruire les abris
de fortune. […] À Paris, les toiles de tentes des 800 migrants vivant
dans les rues ont été lacérées. Le but est d’empêcher la reconstitution de
campements. Chaque soir, de nouvelles familles se retrouvent enfermées
dans des centres de rétention administrative. L’hébergement d’urgence,
jusqu’ici géré par le ministère des Affaires sociales, n’est plus à l’abri
de ces assauts de fermeté. La création de « brigades mobiles »
est instaurée pour contrôler les personnes hébergées dans les hôtels sociaux,
et donc « faire le tri ». Avec une telle politique, des personnes
sorties de la rue risquent d’y être renvoyées. L’expulsion prend le pas sur
l’accueil, quitte à ternir l’image de la France.[26] » Pour les
associations de défense des droits des migrants, « aucun gouvernement
n’avait été aussi loin jusque-là, pas même sous Nicolas Sarkozy.[27] »
En recevant le chef de
l’État français Emmanuel Macron le 26 juin 2018 au Vatican, lors
d’un entretien record de 57 minutes (soit presque le double de la brève
audience accordée à Donald Trump), le pape François a insisté sur la
situation dramatique des migrants. « C’est la vocation des gouvernants
de protéger les pauvres... e tutti
siamo poveri (et nous sommes tous des pauvres) [28] », a fait observer
le souverain pontife. À l’issue de la visite privée, le Pape a remis à son hôte
du jour un cadeau hautement symbolique inspiré de la tradition
chrétienne : une médaille en bronze de saint Martin qui divise
son manteau et le donne à un pauvre, symbole de solidarité et d’altruisme[29]. C’est en effet à
Amiens (ville natale d’Emmanuel Macron), fait remarquer le HuffPost[30], que saint Martin a
découpé son manteau pour en donner une partie à un vieillard nécessiteux.
Tout un symbole !
Cheickna Bounajim Cissé, l’émergentier,
« FCFA : Face Cachée de la Finance Africaine », (Editions BoD,
452 pages, 29 euros). Contact : cbcisse@yahoo.fr
Économiste et essayiste, il
est le Président de la Commission « Banques & Compétitivité » du
CAVIE (Centre Africain de Veille et d’Intelligence Économique). Titulaire d’un
MBA de l’Université de Paris Dauphine et de l’IAE de Paris, il est détenteur
d’un Master professionnel Sciences Politiques et sociales – option Journalisme
de l’Institut Français de Presse (Université Panthéon-Assas), possède une
Maîtrise en gestion des entreprises de l’ENA de Bamako et est diplômé d’études
supérieures en Banque (ITB – CNAM de Paris). Il est l’auteur de l’acronyme
MANGANESE, désignant neuf pays africains émergents ou en voie de l’être.
Contributeur pour plusieurs médias et auteur de plusieurs publications, dont
« Construire l’émergence, un pacte pour l’avenir » (BoD, 2016), il se
définit comme un « émergentier », un activiste de l’émergence de
l’Afrique.
[1] En ligne : www.lemonde.fr/idees/article/2011/10/17/achille-mbembe-professeur-d-histoire-la-france-n-est-plus-notre-soleil_1589022_3232.html
[2] En ligne : www.lemonde.fr/idees/article/2011/10/17/achille-mbembe-professeur-d-histoire-la-france-n-est-plus-notre-soleil_1589022_3232.html
[3] En ligne : www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/six-francais-sur-dix-estiment-que-la-france-accueille-trop-de-migrants_2824713.html
[4] En ligne : www.francebleu.fr/infos/societe/sondage-les-francais-majoritairement-opposes-a-l-accueil-des-migrants-economiques-1529568225
[5] En ligne : www.lexpress.fr/actualite/societe/sondage-les-francais-veulent-plus-de-fermete-vis-a-vis-de-l-immigration_1974649.html
[6] En ligne : www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/une-etude-demontre-que-les-migrants-ne-sont-pas-un-fardeau-pour-les-economies-europeennes_2811703.html
[7] En ligne : www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/une-etude-demontre-que-les-migrants-ne-sont-pas-un-fardeau-pour-les-economies-europeennes_2811703.html
[8] En ligne : www.lemonde.fr/demographie/article/2017/09/20/la-population-de-l-afrique-devrait-doubler-d-ici-2050-quadrupler-d-ici-2100_5188094_1652705.html
[9] En ligne :
www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/14/dans-la-bouche-de-macron-civilisationnel-est-un-gros-mot-qui-ravive-une-vieille-blessure_5160429_3212.html ;
www.huffingtonpost.fr/2017/07/11/cette-phrase-de-macron-sur-les-sept-a-huit-enfants-par-femme-e_a_23024830/
[10] En ligne :
www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/09/21/97001-20160921FILWWW00211-migrants-l-ue-fournit-des-cameras-thermiques-a-la-serbie.php ;
www.ouest-france.fr/monde/migrants/migrants-leurope-fournit-des-cameras-thermiques-la-serbie-4506286; www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/hongrie-la-detention-des-migrants-entre-en-vigueur-28-03-2017-6803151.php;
[11] En
ligne : www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2015/07/31/malgre-le-renforcement-des-controles-des-migrants-parviendraient-a-traverser-le-tunnel-sous-la-manche_4706431_1654200.html ;
www.lesechos.fr/31/07/2015/lesechos.fr/021239537216_migrants---la---provocation---britannique-qui-ne-passe-pas-a-calais.htm
[12]
L’Obs, « Lampedusa : un
naufrage fait 130 morts et 200 disparus », 4 octobre 2013,
en ligne : tempsreel.nouvelobs.com
[13]
Inaugurée officiellement le 6 octobre 2016, l’Agence européenne de
garde-côtes et garde-frontières remplace l’Agence européenne pour la gestion de
la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union
européenne (Frontex), créée en 2004 et opérationnelle depuis 2005. Elle
garde toutefois le nom et la personnalité juridique de Frontex, tout en complétant
ses missions et ses moyens. L’agence dispose d’un budget de 330 millions
d’euros en 2017. À son siège à
Varsovie, Frontex emploie 315 personnes, chargées entre autres de l’analyse
des risques, de la coordination d’opérations (terrestres, maritimes et
aériennes) et des retours, de la coopération internationale et européenne ou
encore des affaires juridiques et des droits fondamentaux. Ses effectifs
doivent augmenter pour atteindre progressivement les 1 000 employés
d’ici à 2020. En ligne :
www.touteleurope.eu/actualite/qu-est-ce-que-l-agence-europeenne-de-garde-cotes-et-garde-frontieres-frontex.html
[14] En ligne : www.rfi.fr/zoom/20171218-reportage-algerie-oran-departs-vers-europe-continuent-augmenter
[16] En ligne : www.liberation.fr/france/2015/04/22/misere-du-monde-ce-qu-a-vraiment-dit-michel-rocard_1256930
[17] En ligne : www.rtl.fr/actu/debats-societe/pauvrete-1-francais-sur-5-ne-mange-pas-a-sa-faim-selon-le-secours-populaire-7794739191
[19] « Financièrement exsangue après ses débâcles
électorales de 2017, le Parti socialiste
(PS) a
vendu le 19 décembre 2017 à Apsys, un groupe
immobilier français, son siège historique parisien, rue Solférino, pour la
somme de 45,55 millions d’euros. C’est un vaste hôtel particulier de
3 389 m² sis dans le très chic 5e arrondissement de Paris. […] Petite consolation toutefois pour la gauche, à
droite, les Républicains ont annoncé qu’ils prendraient “en début d’année” la
décision de vendre ou de garder leur siège de Vaugirard (15e
arrondissement) pour éponger leur dette de 55 M €. » ; en
ligne : www.leparisien.fr/politique/le-ps-a-vendu-son-siege-et-demenagera-dans-un-quartier-plus-populaire-20-12-2017-746350.php
[20] « Installés depuis 1971 dans un siège classé au
patrimoine historique, les communistes tiennent à leur bastion historique du 19e arrondissement,
place du Colonel-Fabien. Faute de moyens, ils n’occupent plus qu’une partie des
locaux depuis les années 1980. Le reste est loué à diverses entreprises ou
sert de galerie pour des expositions. » ; en
ligne : www.ouest-france.fr/politique/le-ps-met-solferino-en-vente-mais-ou-habitent-les-autres-partis-5259330
[21] « Afin de trouver de nouvelles ressources
financières, la direction [du Parti communiste] choisit de louer une partie des
locaux pour des défilés de mode, ce qui ne manque pas de créer un certain
malaise au sein du parti. L’Italien Prada y a notamment organisé un défilé en
grande pompe en 2000, ce qui a poussé d’autres grandes marques à
réquisitionner les lieux, comme Dior en 2012 » ; en ligne :
www.lci.fr/politique/le-ps-va-vendre-solferino-prix-du-fn-a-l-ump-jusqu-au-pcf-la-tumultueuse-histoire-des-partis-et-de-leur-siege-historique-2060294.html
[22] En ligne : www.nouvelobs.com/sante/20150325.OBS5465/le-chomage-tue-entre-10-000-et-20-000-personnes-par-an.html
[24] En ligne : www.huffingtonpost.fr/2018/09/13/en-direct-la-presentation-du-plan-pauvrete-demmanuel-macron_a_23525763/
[25] En ligne : https://la1ere.francetvinfo.fr/plan-pauvrete-emmanuel-macron-pauvrete-ne-doit-plus-se-transmettre-heritage-627236.html
[26] En ligne : www.lemonde.fr/idees/article/2017/12/16/migrants-l-honneur-de-la-france-en-jeu_5230752_3232.html#LvX4b6subKPyREU0.99
[27] En ligne : www.lexpress.fr/actualite/societe/politique-migratoire-jusque-la-aucun-gouvernement-n-avait-ete-aussi-loin_1970064.html
[28] En ligne : www.lefigaro.fr/international/2018/06/26/01003-20180626ARTFIG00171-emmanuel-macron-pour-la-premiere-fois-chez-le-pape-francois.php
[29] En ligne : www.bfmtv.com/politique/macron-a-offert-le-journal-d-un-cure-de-campagne-au-pape-francois-1478333.html
[30] En ligne : www.huffingtonpost.fr/2018/06/26/emmanuel-macron-et-le-pape-francois-ont-multiplie-les-demonstrations-damabilites_a_23468116/